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Aube Grise - Feue
Cold black metal

Tape / ALBUM / DV012
8 tracks. 40 minutes.
Handmade release.
Regular edition of 43 handnumbered copies only. SOLD OUT
Brown edition strictly limited to 16 copies. SOLD OUT
RELEASE DATE 16.01.16


Aube Grise is the musical moniker of Anna M., Distant Voices' photographer and graphic designer.
Her first album, Feue, defines her very own vision of raw and contemplative black metal. Composed during times of seclusion, recorded in a few days, Feue takes us into the abyss of a silent and violent mind. Those 8 songs of cold and melancholic atmospheres will enshroud you in blurry dreams and forgotten memories and will not let you return from the dust...

A1. Gris Sale
A2. Elle Règne
A3. C
A4. Sous un Ciel de Marbre
B1. 1289
B2. Sorcière
B3. Noir Corbeau
B4. Vieilles Neiges

REGULAR EDITION - SOLD OUT
Includes :
- pale grey tape

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BROWN EDITION (strictly limited to 16 copies) - SOLD OUT
Includes :
- brown tape wrapped in a piece of brown linen maintained by a safety pin with a special label
- case hand-engraved by the artist
- a quote card






43 copies et pas davantage, nous ne serons donc que 43 "chanceux" à pouvoir découvrir la tape d'AUBE GRISE "Feue" premier effort du groupe sorti l'excellent label Distant Voices Records (MISERY, ARBRE, SCARS FROM THE DEAD ROOM, BROUILLARD,.....etc).
AUBE GRISE est un one woman band en la personne d'Anna M. qui tient les rennes de cet album de Black Métal dépressif, ultra noir qui côtoie les grandes plaines désertiques et froides de l'ambient et de l'atmosphérique. Il est question ici d'un album qui passe d'ambiances hypnotiques presque tribales (le superbe "1289" ) à des passages plus violents et frontaux ("Sorcières"), mais la ligne directrice et centrale de cette K7 est avant tout la mélancolie, la dépression, la noirceur et le dégoût.
Dans la plus pure tradition du black métal le plus underground, AUBE GRISE joue vrai, joue brut de décoffrage et ne laisse pas de place à l'"à peu prés", le propos tout comme le discours est extrême de chez extrême.
Une première oeuvre prenante, perturbée, tourmentée et possédée.

(Wil / Nawakposse. November 2016. FR.)

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Aube Grise ! Voici un nom qui m'aura immédiatement interpellé en attisant ma curiosité ! Tout comme la jaquette d'ailleurs, qui est en parfaite osmose avec l'ensemble de cette oeuvre ! En effet, on s'imagine aisément en train d'évoluer à travers la brume, dans un environnement des plus angoissants, au coeur d'une forêt ruisselante et silencieuse !
Aube Grise ! Il s'agit ne fait du projet d'Anna M, qui est une artiste complète et particulièrement douée ! Je connaissais déjà ses talents de photographe, étant donné que c'est elle qui réalise la majorité des visuels pour le label Distant Voices, qui a été interviewé dans le chapitre XXII de L'Antre... ! Et là, avec son projet solitaire, pour le moins énigmatique, je découvre ses talents de musicienne, à travers Feue, son premier album, qui voit le jour en format cassette, édité seulement à 43 exemplaires !
C'est donc elle qui s'est occupée de tout, aussi bien sur le plan musical, que visuel ! Et c'est d'autant plus respectable, que l'ensemble est très bien réalisé, et que la musique qui est interprétée ici, n'aura aucune difficulté à vous emporter dans son univers si particulier, que vous traverserez enveloppé dans un voile funèbre !
Il est vrai, qu'au fil des écoutes, tout en étant guidé par une clarté grisonnante, je me suis inlassablement laissé enivrer par ces morceaux ! Et telle une âme blessée, dans la nuit et la solitude, j'ai plongé dans chacune de ces larmes purificatrices, qui se sont révélées aussi rouges que mon sang, aussi noire que ma peine !
Ainsi, Aube Grise, nous révèle un black métal traditionnel, tel que je l'apprécie ! Celui-ci nous dévoile diverses facettes, qui se veulent aussi bien primitives, que teintées d'une sombre mélancolie ! Les structures sont répétitives, hypnotisantes, et particulièrement froides !
soutenues par une boîte à rythmes qui se dévoilera assez rapide, la musique pourra se décliner d'une façon plutôt violente, comme sur le morceau Sorcière par exemple, mais sans pour autant négliger des moments plus intimes, grâce à des passages acoustiques, qui parviendront à vous toucher de manière sincère, en vous emportant dans de profonds tourments !
Les guitares grésillantes, sauront se faire tranchantes, à travers des riffs sanglants ! Mais les mélodies ne seront pas oubliées, et telles des lames parfaitement aiguisées, elles vous permettront de manière subtile, de caresser les ténèbres !
Le morceau Noir Corbeau, reste pour moi la pièce maitresse de cette réalisation. En effet, à la fois lancinante, répétitive, et maladive, elle résonnera tel un hymne mortuaire, durant lequel ce noir corbeau prendra son envol, afin d'accompagner l'âme torturée de cette artiste, jusque dans sa dernière demeure !
La voix haineuse et agonisante, remplie de souffrance, témoigne quant à elle d'un profond mal-être ! Celle-ci déclame des paroles en français, qui malheureusement ne sont pas disponibles ! Et j'avoue qu'avec des titres tels que : Sorcière, ou encore Noir Corbeau, j'aurais bien aimé pouvoir en savoir plus, et m'en imprégner ! Dommage !
Cela dit, une fois pris dans les griffes acérées de ce black metal, il vous sera difficile d'en sortir indemne ! Pour une première réalisation, il s'agit là sans conteste, d'une belle et sombre réussite !

(Malphas / L'Antre des Damnés. July 2016. FR.)

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Que Feue, offrande séminale que nous livre aujourd'hui AUBE GRISE, voit la nuit par l'entremise de Distant Voices, artisan passionné que nous chérissons particulièrement,  ne surprend pas vraiment et ce, pour deux raisons au moins. La première réside tout simplement dans le fait que, derrière ce mystérieux projet, se cache en fait la propre photographe du label, la talentueuse Anna M. La seconde tient dans le contenu même de cet effort dont les atours froidement mélancoliques trouvent dans cette antre où se croisent des entités telles que Misery, Arbre ou bien encore Brouillard, le terrier naturel pour se nicher.
De fait, les habitués ne seront pas dépaysés à l'écoute de cet album publié sous le seul format cassette, dernier support véritablement underground, taillé du reste pour ce genre de productions dont le tirage forcément limité - 43 copies pas davantage - leur confère des allures de trésors que ne possède qu'une petite poignée de fidèles. C'est un black metal solitaire aux confins de l'ambient qui infuse de cet opus dont le socle est constitué de huit plaintes aux ambiances maladives.
AUBE GRISE ne s'affranchit pas des codes inhérents à cet art noir suicidaire, tant visuels que sonores mais, outre le fait que son propos est de toute façon ailleurs, force est pourtant de reconnaître le noble lustre sinistre de ce méfait dont le caractère reclus et onanique de sa conception l'enrichit d'une dimension introspective voire quasi contemplative. Et si Feue n'écarte pas les plis de sa ténébreuse intimité sous les meilleurs auspices, témoin en ouverture ce Gris sale aux traits éprouvés, très vite cette (relative) déception cède du terrain à la faveur des ruminations suivantes, plus personnelles, plus douloureuses surtout, propices à la décoction d'un mal-être infini (Noir corbeau).
Arpèges osseux qui ont la sécheresse d'une peau vieillie (Sous un ciel de marbre), guitares polluées que rongent une décrépitude absolu (C) et chant hurlé vrillent une trame rampante, parfois simplement instrumentale (1289), comme figée par un inexorable désespoir. D'un hypnotisme funéraire, ces complaintes charrient une poésie glaciale et terreuse, neige sale qui se répand en un tapi de sentiments mortifères, de regrets inavoués. Si une beauté forestière suinte par moment, comme sur Sorcière, par exemple, l'œuvre grouille d'une vermine sourde, celle de la mort qui emporte le plus petit souffle de vie...

7,5/10

(Childeric Thor / La Horde Noire. May 2016. FR.)

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I do respect Anna M a lot, for she’s part of the Distant Voices-crew, taking care of the visual part (photography and graphic design) for the releases done by this fabulous French label. So I was quite surprised, as well as pleased, to notice that she wrote some own material. Eventually Anna did record some of those compositions during some days (it were times of seclusion) in spring 2015 (i.e. vocals, guitars, bass, drums and additional sounds), and the result was mixed and mastered in June 2015. It speaks for itself that she took care of the visuals too…
The handmade release got released in a regular pale grey-coloured tape-edition of forty three hand-numbered copies, and there’s an extremely limited brown edition too, available in an edition of sixteen copies only. Once again: no repress!
Feue, the first release under the moniker of Aube Grise, consists of eight songs that take the listener ‘into the abyss of a silent and violent mind’. And actually it does remind me quite a lot to the better part of the Distant Voices-roster, for this kind of Black Metal stands for long-stretched, primal, dark-atmospheric and high-melodious stuff.
The tracks are based on melodic riff passages, supported heavily by a powerful and little mechanical rhythm section, and empowered by epic acoustic guitar parts and nasty, cold screams. The structural basics are very repetitive and minimal in execution, limiting itself to the essence of the core (depression, atmosphere, melancholy, self-hatred and misanthropy). Like most acts on this label, Aube Grise too focus on intrinsic emotions rather than general outbursts of (fake) evilness or warlust. Those trusted with the label know what I am talking about, I’m sure. That is a strength. And I have to be honest: I was somewhat sceptical before listening to this tape the first time. Would Anna M copy-paste the essence of the label and the scene around? For a part she did, but with persuasion, with craftsmanship and with aspects that are pretty much her own. This does not mean ‘renewing’, but after some listens I could still experience new elements, though these ones being primal and basic in essence (as mentioned before). Even the acoustic excerpts aren’t revealing, yet properly fitting to the whole experience.
However, a pity: the sound quality… Unfortunately, the production is beneath acceptance, with a result that sounds too hollow and inferior. I dislike over-production and a poppy mix, and this specific sub-genre of out oh so beloved Black Metal passion needs some unpolished rawness for sure, but in Feue’s case it’s disappointing. It’s inferior to the final result, and therefor I am sure I am missing certain aspects that are foreseen, yet unheard. A pity, a shame (which does influence my – totally subjective – score)…

80/100

(Ivan Tibos / Concreteweb. February 2016. BE.)










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