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Scars from a dead room - Vengeance
Depressive/post black metal

Cdr / ALBUM / DV013
9 tracks. 57 minutes.
Handmade release.
Regular edition of 55 handnumbered copies only. NO REPRESS.
White edition strictly limited to 15 copies. SOLD OUT
Tape version released by Blwbck.
RELEASE DATE 29.02.16

After a well acclaimed debut album, Scars from a dead room is back with Vengeance, a second full length of introspective & post-modern black metal, blasting 9 songs of dissonant oppression and pure darkness.
The sound design is more detailed and mysterious than its previous release, expect nothing more than a raw contemplation and a contained violence.
Going further in the musical approach of an inner world, Vengeance will take you deep into clinical atmospheres, bleak philosophy & post-classical movements.

1. A blind eye
2. La sorcière dans le miroir
3. A prophecy of doom
4. Hand in hand
5. Spanish moss
6. Apostasis
7. Je m'en irai
8. Hubris
9. Ay trista vida corporal

REGULAR EDITION


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WHITE EDITION (strictly limited to 15 copies) - SOLD OUT
Includes :
- album wrapped in a piece of white cotton maintained by a safety pin with a special label
- white cardboard sleeve
- an extra insert









En lisant le fanzine L'Antre des Damnés je découvrais, il y a quelques mois, le label français Distant Voices, une petite structure de Black Métal qui se défend chaque jour que Satan fait pour la gloire et la suprématie de sa musique. Bref, les productions de ce label sont souvent de qualité et bénéficient d'un packaging plutôt attrayant et d'une production qui ne l'est pas moins à écouter.
Pour le cas des SCARS FROM A DEAD ROOM dont il est question aujourd'hui, et bien, je dois dire que j'ai bien trippé avec ce disque de black atmosphérique et dépressif qui compile à merveille les déchainements haineux de violence avec des passages plus ambiancés (le contraste entre "Apostasis" et "Je m'en irai"), de même, des morceaux comme le très brumeux "Spanish moss" ou le funéral black "Hand in hand" confirment avec brio les qualités évidentes de ces québécois. Notons aussi, un final apocalyptique, entre post-rock et ambiant qui démontre l'ouverture d'esprit du combo.
Au final, un disque tout simplement superbe qui allie avec agilité, violence et finesse, contemplation et action, mélodie et rugosité !

(Wil / Nawakposse. October 2016. FR.)

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Après un premier album paru en 2014 et chroniqué dans le chapitre XXI de L'Antre..., revoici Scars From A Dead Room, un projet canadien, qui une fois de plus, reste fidèle au label français Distant Voices ! Ce dernier lui permet ainsi de mettre à jour cette nouvelle réalisation, sous divers formats, en s'appuyant toujours sur le concept des éditions limitées, à savoir : 55 ex en version standard, 15 ex en white édition, ainsi qu'une version cassette planifiée par Blwbck !
Je me souviens bien que le premier album m'avait laissé sur un avis assez mitigé, et là, je dois dire que même si l'ensemble se veut beaucoup plus abouti, j'ai toujours autant de mal avec la musique que propose cette formation ! Ainsi, ce second album s'articule autour de 9 titres, qui instaurent un climat de malaise et d'oppression, à travers un post black metal à consonnance dépressif !
Les 2 premiers titres sont assez rapides, se révélant également pour moi les meilleurs, en dévoilant des riffs interprétés par des guitares dissonantes, dans un registre répétitif et hypnotisant, soutenu par une voix maladive et torturée, qui vocifèrera des titres aussi bien écrits en anglais qu'en français, et il y aura même du latin !
Par la suite, on notera quelques variations, avec des rythmes beaucoup plus lents, comme dans Hand In Hand, d'une durée avoisinnant les 8 minutes ! Mais un tel morceau semble bien pénible et sacrément ennuyeux à écouter, sans réelle attirance, ce qui fait que j'aurais très vite perdu le fil !
A d'autres moments, nous serons confrontés à des passages assez surprenants, comme avec l'intervention de la voix claire, se rapprochant d'un style new wave, dans Spanish Moss, et sur laquelle je n'ai absolument pas accroché ! Quant à Apostasis, il sera également assez déroutant, par son approche acoustique/doom. Et que dire d'Ay Trista Vida Corporal, qui clôturera cette oeuvre, et se dévoilera comme un ovni de plus de 10 minutes, à travers des rythmes rampants, des passages ambiants, acoustiques, où l'on distinguera également l'intervention d'une voix féminine ! Pour ma part, il y a beaucoup trop de variété dans la musique de cet artiste qu'il sera de ce fait, bien difficile de suivre !
Par contre, je dois reconnaitre que la pochette aura su m'interpeller ! Toujours dans un esprit très sombre, avec un peu de clarté due aux flammes qui consument la Vierge Marie !
Ceci étant, Vengeance reste indéniablement un album réservé à un public averti, adepte de ce genre assez moderne et complexe qu'est le post black metal ! En ce qui me concerne, c'est bien le premier groupe de chez Distant Voices, sur lequel je n'accroche pas ! Mais je pense que vous aurez compris, que je ne me retrouve absolument pas dans ce style, et ce n'est assurément pas ce que je recherche à travers la musique et le black metal !

(Malphas / L'Antre des Damnés. July 2016. FR.)

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Bien qu'originaire du Québec, SCARS FROM A DEAD ROOM ne noue en réalité que peu de liens avec ses compatriotes Forteresse, Monarque, Sorcier des Glaces et autre Sombres Forêts. S'il déballe tout l'attirail autant sinistre que glacial propre à cette chapelle, cet obscur projet manifeste sa haine et sa profonde négativité d'une manière moins orthodoxe quoique toute aussi intense.
Certains appelleront cela du post black, d'autre du DSBM, qu'importe car l'essentiel se trouve ailleurs que dans ces étiquettes aussi vaines que maladroites, lesquelles ne sont au final que les différents noms d'un mal unique, tapi dans les replis intimes d'une chair ténébreuse. L'important demeure cette capacité à fouiller la nuit, à presser les tourments de l'âme pour en extraire un foutre fielleux. En cela, Vengeance s'avère être une réussite.
Si nous n'en savons toujours pas plus sur son géniteur, ce qui frappe en revanche, sont les progrès réalisés par SCARS FROM A DEAD ROOM depuis une première rumination éponyme déjà de bonne mémoire. En deux ans, son art a gagné en profondeur et en nocivité, remisant au fond de douves humides les courtes pistes qui perforaient (parfois) son offrande séminale. A leur place, ce sont des pièces aux ramifications aussi noueuses que tentaculaires qui se répandent leur semence ravagée, sans pour autant mettre en jachère une violence déchaînée, témoins les premières saillies grâce auxquelles l'oeuvre écarte les cuisses, ouvrant un espace béant vers la noirceur abyssale de son antre. A Blind Eye et La sorcière dans le miroir font ainsi d'emblée saigner les muqueuses tout en charriant des remugles malsains libérés par des riffs pollués.
Mais, à partir de l'énorme A Prophecy Of Doom, le ton change, le tempo se fige, prisonnier d'un cercueil de pierre. La guitare étend un voile mortifère en un sustain hypnotique, vibrations maladives gonflées d'un désespoir nihiliste. Supplique funèbre et osseuse, Hand In Hand confirme le corridor tortueux que suivra alors Vengeance, malgré un Spanish Moss épidermique, jusqu'au terminal Ay Trista Vida Corpora, ultime soubresaut dont la voix féminine qui surgit comme une figure spectrale, envoûte avant d'attirer dans un gouffre sans fin, mélopée lugubre qu'accompagnent de lointain cris écorchés. L'opus s'achève dans une apothéose d'ambiances charbonneuses, à la fois charnelle et mélancolique, définitive et belle à pleurer.
Viscéralement cathartique, Vengeance gronde d'une puissance tellurique  et affirme la créativité d'une entité aussi rare que précieuse.

8/10
(Childeric Thor / La Horde Noire. Sometime 2016. FR.)

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This project out of Canadian is a black metal band that is dense and plenty dark and angry. I am not sure if they are depressive which was what I was hunting for on Bandcamp when I came across them, but this is good stuff never the less. There are some interesting dissonant chords being pounded on. I think the opening song, makes better use of them as you have enough space to let them sink in rather than having them shoved down your throat in a more hurried manner. They catch onto this fact as the more morose sonic attack that is "A prophecy of Doom" . This is a much more effective method of drowning you in their world of sonic darkness. The bass playing on this album deserves a flash of the hailing horns for being so tasty. They sample "True Detective" on "Hand in Hand " as the album goes down a darker path. This  is so beautiful creepy that agonized screams are only a casual commentary and sit in the background.
I was not expecting the clean vocals at the beginning of "Spanish Moss" so I think this is what makes them effective. This more blackened burst here doesn't rely on blast beats and in some ways reminds me a little of Lifelover, though this project is not that miserable. "Apostasis" wanders into a more dismal path that has hints of post-rock in the more relax groove of the drums that gives the bass playing another chance to shine. It's near that place where depressive black metal meets doom. The vocals are a choked croak which works here not sure about an entire album of it . "Hubris" is more conventional black metal, but doesn't live off of blast beats alone. The song eventually breaks down into ambiance.
They close out the album with the eleven minute "Ay Trista vida corporal" . The first three minutes carry a drone of minimalist ambiance. They jam a blackened post rock groove under the sampled vocals of a soprano. The song swells into a more distorted and emotionally powerful riff that flows off of what they previously established to show that this projects true chops lie in their song writing prowess. I'll give this album a 9.5, and see how it grows on me. It could be a little more depressing, but for what it is this is an album that you don't want to let fly under the radar if your current stable of black metal is boring you and you are looking for something that is dark and emotive more than single minded in it's intent to beat you with blasting.

(Wil Lewellyn / Abysmal Hymns. June 2016. Somewhere.)

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Scars from a Dead Room (SFADR) is a depressive black metal act from Montreal, Canada; the year of formation and the lineup are unknown. This act debuted in 2014 with a self-titled album, which was a depressive black metal album with all the trappings and stereotypes of the genre; influences from classic bands such as Thy Light and Woods of Desolation were easy to outline, but the album was very well done even if not very original. With the second album Vengeance, SFADR abandons the crying scream and the melancholy melodies and moves over toward a more introspective post black metal. I think the main influences in this style change come from American Leviathan. The influence of Leviathan is a kind of disruptive and unconventional element in the composition of the riffs. SFADR, however, has also incorporated influences from doom and shoegaze; in some instances, the slow tempos become obsessive and hypnotic, such as in “Hand in Hand” and “Ay sad vida corporal”. The soundscape of the band is finally enriched by post-rock or anyway non metal elements, as in “Spanish Moss” and “Apostasis”. As regards the production, it is not excellent, but it is definitely decent; of course, a band like SFADR is not after a crystal clear production, which I understand. In conclusion, I would say that Vengeance is for sure a very good and interesting album that will appeal to those who like an atypical sound.

(Herjann / Unholy Black Metal. May 2016. Somewhere.)

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Distant Voices is voorwaar een merkwaardig label. Ze specialiseren zich in depressieve black metal, en dat is sowieso intrigerend. De cd’rs die ze om de zoveel tijd uitbrengen, komen op de meest onmogelijke oplages uit, en hebben steeds dezelfde karakteristieke lay-out: een zwarte envelop met een paar mooi opgemaakte foto’s en de info over de cd.
Deze ‘Vengeance’ van Scars From A Dead Room komt bijvoorbeeld uit op 55 handgenummerde exemplaren, maar voor de echte fans er is ook een witte editie van exemplaren. En let op: er komt geen tweede editie! Dat is in zekere zin spijtig, want Scars From A Dead Room is eigenlijk prachtig. Dit is rauwe, destructieve black metal uit de allerdiepste krochten van de allerdiepste gracht, waar de duisternis compleet is en de herrie grenzeloos.
Anderzijds is dat ook de filosofie van Distant Voices, want hoe goed de uitgave ook mag zijn, in het licht van de oneindigheid zijn we allemaal niets. Deze keer heb je evenwel de luxe dat de volledige plaat te beluisteren valt op bandcamp. Geloof me, dat is niet steeds het geval bij Distant Voices.
Scars Of A Dead Room is een eenmansproject uit Québec in Canada, en zingt - nu ja: gruntt - in het Engels en het Frans. De man - die naar goede black metal-tradities anoniem blijft - weet hoe hij nummers moet opbouwen die scherp en schreeuwerig maar tegelijk atmosferisch en beklemmend zijn. De snellere en tragere passages altereren op uitstekende wijze en vormen zich soms om tot zuiver chaotisch kabaal.
Ik ben blij dat ik mijn kopie van ‘Vengeance’ in huis heb kunnen halen, en ik kan liefhebbers van zuiver misantropische black metal aanraden om ook een poging te doen.

8/10

(Xavier Kruth / Dark Entries. May 2016. BE.)

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After а very promising and thankfully very well-perceived debut album Scars From a Dead Room is back with a new grim offering. Again released by France’s BLWBCK on tape, but on CD via Distant Voices as well, the project has never sounded so powerful. Vengeance is a huge album. It’s spanning over a bit less than an hour, but it feels like forever – not because the music is bad, on the contrary, because it’s painfully captivating.
There’s always this slightly bad taste in my mouth when I hear the words one man black metal project, there’s just so much shallow shit of that kind out there, it’s not real. But here the anonymous human behind the project has managed to drain the last blood of their own creativity and the project is really brought to its artistic extremes. The pieces in Vengeance are complex and varying both in terms of arrangement, depth and layering, but as length and vibe as well. We’re offered a contemporary black metal record, which is not afraid to worship the lo-fi and violent aesthetics of the primal years of the genre, but dares to look at it through the eyes of 2016 as well. The music is morphing through the whole album, each piece is a different wound, exploited in a different way and so very different are the music means utilized through the whole album. Scars From a Dead Room is experimenting with ambiances, both long and short compositions, semi-acoustic instrumentations and vocals ranging from purely depressive and free form to very raw, but neatly arranged and sometimes even melodic. There’s no single genre boundary left unbroken here.
Black metal in Vengeance is not a blindly applied genre tag or a mere musical tool. Black metal here is explored as a creative realm. Actually the only environment, which can allow the music born in the scarred dead room grow, breathe and burn in its own flames. The fact there’s only one brain and soul behind this album makes it a very personal and deeply self-exploratory journey with a pretty figurative ending. Vengeance feels very menacing as well, because you don’t really want this grim mind walking the same streets as you.
Yeah, yeah, I’m over-reacting, but it is black this new Scars From a Dead Room album, it’s black and burning so it should be feared of.

(Angel S. / DIY Conspiracy. February 2016.)










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