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Arbre - III
Raw black metal

Cdr / ALBUM / DV014
4 tracks. 50 minutes.
Handmade release.
Regular edition of 54 handnumbered copies only. SOLD OUT
Neige edition strictly limited to 13 copies. SOLD OUT
RELEASE DATE 03.07.16


Bois mort.
Errance.
Ultra froid black metal.

1. XIII
2. XIV
3. XV
4. XVI

REGULAR EDITION - SOLD OUT
Includes :
- black cardboard sleeve
- white inserts

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NEIGE EDITION (strictly limited to 13 copies) - SOLD OUT
Includes :
- white cardboard sleeve with a handwritten title & an extra photograph
- white inserts
- a special card printed on 200g tracing paper
- an original drawing by the artist (10x15), handnumbered & enclosed in a white enveloppe





With pleasure I present you a new review for the small yet unique French label Distant Voices. They’re ‘small’ in the meaning that they do release only a handful of albums each year. Quality prevailing on quantity must be their motto, and that also returns in the artistic totality of each release. It goes, of course, for the sonic result of each project involved (and every album that gets released by this label), but every single release is handmade and hand-numbered. Therefor all releases are strictly limited, with no repress possible afterwards.
This goes as well for III by Arbre. There is a so-called Neige edition, but is was limited to thirteen copies and sold out in mean time (what else did you expect), and a ‘regular’ edition, done in an edition of fifty-four hand-numbered copies. The latter includes a black cardboard sleeve and white inserts with very nice black-and-white photography of snowy landscapes (trees [*] indeed, covered with snow) – things that seem to be standard in this label’s wonderful creations. My copy was wrapped in a carton paper, carefully tied together (making me doubting about whether I would open the package, or leave it unspoiled…
[*] ‘arbre’ means ‘tree’…
Arbre aren’t a new project on Distant Voices. The albums I and II were on this label as well (for II, you can find a review on the update of July 14th 2014), and so was the Brouillarbre release, a split with another excellent French one-man army, Brouillard (review published on December 24th 2015). And totally in the vein of the past, the four tracks are continuously numbered: XIII up to XVI. III (the album, evidently, and not the song, for that one was on I – the album – just like I, the track – are you still with me???) – so, III lasts for forty-eight minutes (indeed, four lengthy pieces, lasting in between ten and fourteen minutes)), and actually, once again, it goes on in the vein of the former material. That goes for the sound quality too. The production, well, is quite crispy and noisy, with, to my opinion, a mix that inferiorises and denigrates the performance. If there are bass lines, you cannot decipher them from the mish-mash. I also think that the vocals might have been mixed little, very little more to the foreground, as well as the lead trems. And the drum computer’s sound is way too artificial. Here too I would have puked on a clinically well-polished sound, but I think it might be little too disappointing. Yet still, compared to the past it does somewhat, somehow approve for sure.
Composition-wise, III is a perfected continuation of the past. With XIII you will immediately notice: opening with a noise (rainy?) sound (which is sort of the permanence, the glue in between the four epics), soon accompanied by several layers of acoustic guitars with quite a melancholic and desolate atmosphere. And then suddenly, after three minutes and something, you have that militant and mechanic eruptional malignancy, with fast and hypnotic guitar riffs, a battering drum computer, and those grim, wretched screams. Soon this evolves towards more epic elegance, yet permanently withholding the inherent evilness and grimness. Heroic anthem excerpts, blasting eruptions and melancholic soundwaves fluently and organically interact with each other. It might sound less dramatic and more extravert and evocative than before, but I guess that’s the main difference, negligible in a literal sense of the word, for Arbre still show up with a very own-faced attitude and performance.
A thing that still typifies the execution is the injection of several acoustic excerpts. In some band’s cases I surely dislike those, but in Arbre’s case it isn’t but a surplus. These acoustic intermezzi are, at the same time epic (more than once my thoughts go to the glorious Viking-Black scene from the earlier nineties from Scandinavia), as well as melancholic and integer, without faking false emotions. Besides, these acoustic excerpts are like a glue, a natural glue, in between different yet cohesive chapters of blackened grandeur.
Two paragraphs ago I started with ‘a perfected continuation’… Perfected means something, and it has to do with the progression Arbre made in its song writing and execution. Take a hymn like XV or XIV, for example. They’re less desolate and, for sure, remarkably more epic and victorious than before, with that glorious atmosphere, those heroic choirs, that pagan atmosphere and that hammering we will never surrender attitude.
May the night be your love…

89/100

(Ivan Tibos / Concreteweb. February 2017. BE.)

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Voici l'un des groupes les plus énigmatiques de chez Distant Voices. En effet, on ne sait quasiment rien sur cette obscure entité, qui après avoir réalisé un split sous format cassette avec Brouillard, poursuit sur sa lancée, en nous dévoilant aujourd'hui, son troisième album.
Celui-ci nous présente 4 titres relativement longs, pour une durée avoisinant les 47 minutes. Et pour rester dans la tradition instaurée depuis ses débuts, ces nouveaux morceaux s'intitulent tout simplement et sobrement : XIII, XIV, XV et XVI.
La musique développée ici, se caractérise par un black métal, hivernal, sauvage et intense. La pluie sera d'ailleurs l'élément fédérateur, présente dans chacun des morceaux. Celle-ci nous guidera dans les sillons escarpés d'une forêt brumeuse, aux branches pliées par le poids des années. On avance ainsi sur un sentier sinueux et humide, à travers lequel, malgré une batterie qui sera souvent programmée à une cadence infernale, Arbre parviendra à agrémenter l'intensité de sa musique, avec des passages atmosphériques et acoustiques beaucoup plus intimes. Ceux-ci nous apporteront un certain contraste, tout en nous emportant dans une profonde nostalgie, et en nous permettant ainsi de reprendre notre souffle, avant de repartir dans une violence musicale, qui nous prendra littéralement à la gorge. Mais loin d'être brouillon, le son nous permettra de rester attentifs, et de nous plonger dans ce monde aussi sombre que glacé.
La voix principale est celle d'un être complètement possédé, écorché par la vie, et qui crache ici toute la haine qu'il aura accumulé durant de nombreuses années. Ainsi, ses vociférations viendront vous glacer le sang.
Quant aux choeurs, tout comme la guitare acoustique, tous deux sont parfaitement amenés au sein des différents morceaux, et témoignent d'une magnifique aura mélancolique, et d'une profonde désolation.
Sinon, la trame des morceaux est sensiblement la même, et malgré leur durée, les titres sont suffisamment variés pour que l'on ne voit pas le temps passer, et que toute sensation de longueur soit évitée. a ce titre, le 3ème morceau, XV, est selon moi un parfait condensé de la teneur de cet album, et c'est d'ailleurs l'un de mes préférés.
Avec ce nouvel opus, Arbre vient de sortir les meilleurs titres qu'il ait composés à ce jour. Les habitués continueront forcément d'apprécier, en se laissant envelopper par un voile neigeux empreint de solitude, de froideur et de tristesse ! Quant aux novices, cette réalisation est parfaite pour qu'ils puissent errer dans ce monde et découvrir la musique de cette ténébreuse formation.

(Malphas / L'antre des damnés. December 2016. FR.)

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Depuis 2012, ARBRE met le feu avec ses disques mêlant la noirceur et le désespoir du dépressif black et la froideur déshumanisée de l'ambiant black.
Nous voici en présence de son troisième album faisant suite à un split sorti en 2015 en compagnie de BROUILLARD et les ambiances proposées sont similaires, à savoir des compos prenantes, stressantes, nauséeuses et bien haineuses comme il faut.
Composé de 4 longs morceaux qui évoquent les meilleures heures du post black ("XIII"), ce "III" nous fait traverser des paysages hivernaux nostalgiques, pleins de désolation à grand renfort de voix déchirées, lointaines et caverneuses, de guitares acoustiques décharnées, de riffs métalliques diaboliques, de choeurs puissants ou de claviers maléfiques ("XV"). ARBRE compile ainsi à la perfection la morosité du post métal à la pénombre malsaine du black métal !
Le premier mot qui me vient à l'esprit quand j'écoute cet album c'est " envoûtant ".

(Wil / Nawakposse. November 2016. FR.)

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Si nous n'en savons toujours pas plus au sujet de cette obscure entité, une chose est cependant certaine, ARBRE demeure plus que jamais cette créature intrigante dont chaque nouvelle offrande semble l'enfoncer toujours un peu plus dans les profondeurs d'une désolation hivernale. Après avoir croisé le fer avec son compagnon de label, Brouillard, l'entité revient hanter nos nuits froides avec un troisième opus tout simplement baptisé III.
Visuels glacials à l'identique, composés de forêts pétrifiées sous la neige, pistes toujours anonymes que distinguent une simple numérotation et un style, entre DBSM et ambient black metal, (faussement) figés dans la terre gelée, n'aident certes pas à différencier ses créations, lesquelles forment en revanche un tout, corpus d'albums qui peu à peu se construit, reliés entre eux par le numéro des morceaux qui se suivent à la manière de chapitres successifs. Nous nous étions arrêtés au titre XII avec Brouillarbre (2015), c'est donc en toute logique que ce nouveau méfait rassemble les compos de XIII à XVI, plages au nombre de quatre donc, en une architecture à la fois compacte et déliée qui le rapproche de son devancier longue durée.
De fait, éditée encore une fois par Distant Voices, qui reste fidèle à son exigence formelle, l'oeuvre ne surprend pas, creusant le sillon métronomique d'un art pulsatif d'une noirceur saccadée dont les fondations ont été établies par les deux premiers disques. Pour autant, III se distingue de son prédécesseur comme celui-ci en son temps vis-à-vis de son séminal aîné. Et alors que nous aurions pu craindre l'affleurement de limites évidentes, la bête mystérieuse réussit toujours à se renouveler avec discrétion, en injectant à sa partition d'une intensité hallucinée, des nuances que seules de nombreuses écoutes aident à déceler, permettant ainsi de fissurer ce bloc de matière organique.
Ainsi, quoiqu'elles s'enchaînent les unes aux autres en un torrent cataclysmique, chaque plainte se dévoile par petites touches pointillistes, XIII et ses prémices acoustiques et pluvieuses, sans oublier les chœurs majestueux qui l'émaillent, le colorant de teintes presque païennes, XIV, ses riffs pollués qui raclent la peau tel un scalpel trempé dans la rouille et sa trame meurtrie tour à tour contemplative ou fielleuse, que griffe cette voix écorchée, lointain et inaudible cri de haine. Pulsation démentielle aux sentes sinueuses, on tient d'ailleurs là très certainement l'apothéose de cette signature à la négativité bourgeonnante. Même réussite orgasmique avec XV, lui aussi hanté par une solennité souterraine et vrillé par des accords squelettiques ou ferrugineux en une trajectoire orageuse. Enfin, le terminal XVI est fait d'un tonneau identique, avec une lente introduction avant l'éjaculation syncopée et martiale. Les habitués de ce mystérieux projet ne seront pas déçus.

7/10

(Childeric Thor / La Horde Noire. October 2016. FR.)










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